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20/03/2019

J - 2 avant le grand jour, par Sydney

article sydney 1.jpgAujourd’hui, mercredi 20 mars, c'était notre troisième journée de répétition pour notre spectacle de vendredi. Nous nous sommes tous retrouvés au quai des rêves, sur le plateau. Tout d’abord, nous avons commencé en classe entière, avec des exercices d’entraînement pour la concentration, la respiration… Puis, une fois les exercices terminés, chacun a rejoint son groupe et son metteur en scène. Pendant ce début de matinée, le groupe de Christophe occupait le plateau,  celui de Zouliha répétait dans le hall du Quai des Rêves. Nous avons retravaillé nos scènes, nous avons essayé de faire du mieux qu’on pouvait, même si cela n’est pas facile de se mettre dans le rôle d’un personnage quand on n’a jamais fait de théâtre, et de transmettre des émotions. Vers 11 heures, nous sommes allés rejoindre le groupe de Christophe sur le plateau afin de voir les placements pour nos scènes. Ensuite, nous sommes allés manger, ce qui nous a permis de reprendre nos esprits et de faire une pause, tout en révisant nos textes. Vers 13 h 45, nous avons poursuivi avec le déroulé de tout le spectacle, mais sans dire nos scènes entièrement, juste le début et la fin, afin de caler nos répliques, nos article sydney 2.jpgarticle sydney 3.jpgplacements et déplacements avec les lumières. Le plus compliqué, c’est d’être bien concentré en coulisses pour savoir quand nous rentrons sur scène et de rester silencieux car le moindre bruit peut être entendu par le public. Pour terminer, nous avons fait un point pour le jeudi avec Madame Guilloteau, Christophe et Zouliha : apprentissage des textes, placements, installation des décors, costumes et accessoires. Durant cette dure journée, nous avons eu un premier public, avec la visite de certains terminales L, de quelques professeurs ainsi que Monsieur Estève, le proviseur du lycée. Cette journée a été longue et fatigante,  mais c’est un beau projet à réaliser. Et plus le spectacle approche, plus la pression, le stress et l’excitation montent.

17/03/2019

Rencontre avec l'écrivain Hans Limon, par Julia

 

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Ce mardi 12 mars 2019, notre classe de 1ère L  a eu l'opportunité de rencontrer l'écrivain Hans Limon, et d'échanger avec lui durant deux heures. Professeur de philosophie et de théâtre, Hans Limon s'est dirigé vers l'écriture il y a environ trois ans. Et il s'est fait très vite connaître par sa plume qui explore de nombreux genres. À la fois romancier, poète et dramaturge, il a rapidement évolué dans le monde de l'écriture. Il a déjà écrit trois romans,  plusieurs pièces de théâtre et publié récemment une œuvre poétique singulière intitulée "Poéticide" dont nous avons pu lire des extraits et sur laquelle nous avons pu lui poser des questions quant à son rapport aux poètes et à l’écriture. Nous avons également échangé autour de sa pièce « Mauvais genre », qui sera publiée en fin d’année et dont Hans Limon nous a permis de jouer des extraits lors de notre spectacle sur l’adolescence. C'est une pièce originale qui  nous expose la problématique de la différence, à partir du cas d'un adolescent transgenre, né fille dans un corps de garçon. Métaphore du mélange des genres, le texte mêle écriture théâtrale et poétique. En effet, la pièce comporte des monologues poétiques entre les scènes et se termine par un long poème. Avoir pu échanger avec lui à propos de cette pièce nous permettra sans doute d'y mettre davantage de convictions lors de la représentation. C'est un honneur pour nous de pouvoir jouer et interpréter ces deux extraits et nous en avons d’ailleurs offert un aperçu à l’auteur par une mise en voix chorale d’un de ses monologues.

Lors de nos échanges, Hans Limon nous a révélé sa personnalité et son histoire. C'est un écrivain singulier à l’énergie débordante. Il écrit avec frénésie, même dans la rue, sur son téléphone, en marchant. Ce poète se distingue aussi des poètes contemporains et dit n'être pas à l’aise dans son siècle. Grand admirateur de Victor Hugo, il attache de l’importance à la versification quand ses contemporains délaissent les vers. Il  a d’ailleurs écrit une pièce intitulée « La bataille d'Hernani », qui revient sur les bouleversements et l’agitation liée au célèbre drame romantique de Victor Hugo.

Ce fut un moment fort pour notre classe d’échanger avec un jeune écrivain si passionné, autour de nombreux sujets liés à la littérature, à l’écriture et au théâtre. Nous remercions infiniment Hans Limon pour sa visite.

 

 

01/02/2019

"Honorée par un petit monument", par Margaux, Marie et Titouan

Jeudi 24 mars, nous nous sommes rendus à la salle Mosaïque de Collinée, pour assister à une représentation de la dernière création de la compagnie du théâtre du Totem, « Honorée par un petit monument ». Cette pièce a été une mise en scène de Zouliha MAGRI et de Christophe DUFFAY d’après l’œuvre de Denise BONAL. Quand nous sommes entrés dans la salle, l’ambiance inquiétante et pesante nous a plongés dans l’univers hospitalier de l'histoire. Deux lits occupaient la scène et des bruits d'électrocardiogramme emplissaient la salle. Un des deux hommes alités se réveille, pris d’une quinte de toux : Antoine. Il a 23 ans et a perdu sa jambe lors d’un accident du travail, survenu dans l’atelier 23. Amputé quelques heures plus tôt, il demande à la récupérer. Un vieil homme, son voisin de chambre, veuf d’une certaine Marguerite, se réveille à l’heure des soins. C’est là que débute le combat d'Antoine contre l’incompréhension des gens qui l’entourent. Par la suite, sa mère fera tout pour le convaincre de renoncer à vouloir l’honorer, persuadée que sa jambe doit rester derrière lui et qu’il doit aller de l’avant. Entre la douleur, invisible mais présente, la rééducation, les moments d’égarements avec le vieux et son affection pour la petite Hélène d’Aveyron, Antoine va lutter pour l’organisation de l’enterrement de sa jambe. L’histoire d’Antoine est un message fort, plein d’espoir malgré les difficultés, un bel hymne à la vie. Nous avons adoré la manière dont le handicap a été mis en scène et surtout le jeu d’acteur qui était très impressionnant. Nous remercions le Théâtre du Totem ainsi que la salle Mosaïque de Collinée pour ce fabuleux moment. Et encore un grand bravo à Laurence COLIN, Christophe DUFFAY, Zouliha MAGRI, Patrick PALMERO, Élodie RETIЀRE et Duncan TALHOUET. On espère vous voir dans la salle le 22 mars prochain pour notre spectacle.

21/01/2019

J'ai bien fait ? par Flavie

 Vendredi 18 janvier, notre classe de première L ainsi que d’autres classes du lycée Henri Avril, s’est rendue au Quai des rêves, à Lamballe, pour voir une pièce de théâtre intitulée «J’ai bien fait ? ». Elle a été écrite par Pauline Sales et jouée par Olivia Chatain, Gauthier Baillot et Anthony Poupard. Ce sont quatre comédiens viennent du théâtre de la Tempête, à Paris. C’est une pièce moderne qui met en scène l’histoire de Valentine, une professeure de collège surmenée. Elle a deux enfants. Lors d’une sortie scolaire avec ses élèves, elle débarque seule chez son frère, Paul. C’est un artiste, qui semble se rapprocher de ses 40 ans et s’éloigner du succès. Dans son atelier s’entasse des dizaines de polochons, sa gloire perdue. Il entasse ses œuvres dans sa cave car aucun musée ne veut les exposer. Ensemble, ils entament une discussion sur leurs parents et nous remarquons que le frère et la soeur ne sont pas vraiment en bons termes. Par la suite, Valentine se met à divaguer sur des choses qu’elle n’aurait pas du faire. Son frère comprend vite que sa sortie scolaire a mal tourné. Deux autres comédiens font leur entrée. C’est Sven qui se lance le premier. Il est le mari de Valentine, c’est un biologiste moléculaire, un peu complexe. Puis vient le tour de Manhattan, c’est une ancienne élève de Valentine qui malgré le dévouement de son enseignante, n’a pas réussi à finir ses études. Ensemble, ils questionnent Valentine sur sa sortie scolaire qui se déroulait à Paris. Mais celle-ci se met à se questionner elle-même sur son rôle de femme, mère, professeure et citoyenne. Elle nous invite ainsi à nous interroger nous-mêmes sur certaines questions de société. On découvre alors que cette professeur surmenée a enfermé ses élèves dans la cave de son frère, un geste insensé pour, selon elle, « briser les codes » sociaux et donner un sens à sa vie. Durant ce spectacle, on passe par beaucoup d’émotions, notamment par le rire, malgré la gravité de certains sujets. Durant cette représentation plusieurs questions nous sont venues à l’esprit et c’est avec plaisir et enthousiasme que les quatre comédiens y ont répondu. Nous les remercions donc chaleureusement pour ce spectacle et cet échange.

 
 

16/10/2018

A la découverte du quai des rêves, par Camille

on n'est pas sérieux quand on a dix sept ans,théâtre en résidence,quai des rêves,théâtre du totem,première l,lycée henri avrilCe jeudi 18 octobre 2018, nous, élèves de 1ère L du lycée Henri Avril, sommes allés visiter le Quai des rêves, dans le cadre de notre projet théâtre. Lors de cette visite, nous avons été guidés par Dominique Morice, administratrice au Quai des rêves. Elle a su nous faire découvrir avec passion les locaux ainsi que le matériel lié aux arts du spectacle, et nous raconter l'histoire de ce lieu très important pour la commune. En effet, depuis son ouverture en mars 2003, le Quai des rêves est devenu un outil de développement culturel pour la ville de Lamballe. Le bâtiment est partagé avec l'école intercommunale de musique et de danse. Ce partage contribue à mettre en valeur l'idée de « maison commune » que reflète fort bien l’esprit du Quai des rêves, qui accueille à la fois des artistes professionnels, mais aussi des artistes amateurs, d'ici ou d'ailleurs : « Le but dans une composition de saison, c'est de pouvoir aborder un maximum de disciplines du spectacle, explique Dominique. C'est pour cela que l'on va trouver du théâtre, dans des mises en scène classiques, mais aussi dans des mises en scène contemporaines. On va trouver de la danse, du cirque, mais aussi de la musique, de la chanson... On joue sur la polyvalence. Dans tout ce qui est proposé, il y a des spectacles qui vont être à destination du grand public, mais aussi d'autres destinés à un public plus particulier, par exemple aux très jeunes enfants dès 18 mois. C'est quelque chose qui nous tient à cœur : pouvoir toucher l'ensemble des publics. Il nous est arrivés aussi d'accueillir des comédiens professionnels handicapés, on aborde alors encore une autre sorte de relation avec les spectateurs.» L’éducation artistique et culturelle est un axe important au Quai des rêves. La Ville de Lamballe s’implique fortement dans le financement de nombreux projets pour offrir des tarifs très réduits aux élèves des établissements lamballais. Le Quai des rêves organise aussi d’autres actions avec les établissements scolaires, notamment des résidences avec des compagnies ou des établissements scolaires.

Dans le cadre de notre projet théâtre, nous allons ainsi effectuer une semaine de résidence au Quai des rêves, avec Christophe Duffay et Zouliha Magri, comédiens et metteurs en scène du théâtre du Totem de Saint-Brieuc. Afin de nous préparer pour cette semaine de résidence, Dominique nous a fait visiter les loges et nous a parlé des méthodes de rangement des costumes, de l’organisation des lieux, des conditions d’accueil des artistes. Nous avons appris par exemple ce qu’était le catering : « Il s'agit d'un en-cas que l'on fournit aux artistes pour qu'ils puissent manger quelque chose avant de monter sur scène [...].Ensuite, nous avons visité la salle de stockage des décors et du matériel qui se trouve à l’arrière du plateau et ouvre directement sur le parking. Nous avons découvert différents types de projecteurs, ainsi que du matériel comme des gélatines ou des gobos, qui permettent de créer des effets spécifiques de lumières et couleurs.

Enfin, nous avons pénétré sur le plateau. Dominique nous a alors donné quelques mots du vocabulaire spécifique lié au théâtre : « Vous entendrez rarement Christophe et Zouliha vous dire de monter sur la scène, ils utiliseront plutôt le terme ''plateau'' [...]. Côté cour, c’est à gauche en regardant le public ; moyen mnémotechnique pour s’en souvenir : notre cœur est à gauche ; côté jardin, c’est à droite en regardant le public […]. Face, c'est le devant du plateau, la partie la plus proche du public, opposé au lointain qui est matérialisé par le mur du fond ; le lointain est l'endroit le plus éloigné de la scène […]. Les pendrillons sont les petits rideaux placés sur les côtés de la scène, qui délimitent les coulisses. Ils servent à dissimuler les comédiens qui ne sont pas encore entrés en scène ». Pour terminer la visite, nous avons observé un plan d'éclairage qui était à ce moment-là installé sur le plateau. Puis nous avons fait un petit exercice de mise en voix afin de prendre conscience du volume nécessaire pour atteindre les dernières rangées du public. Nous avons fini par un exercice d'entrée sur scène depuis les coulisses et d'occupation de l'espace. Jean-Yves, à la régie lumière, créait différentes ambiances sur le plateau en utilisant des lumières de plusieurs couleurs ; il nous a aussi montré à quoi ressemblerait la salle une fois plongée dans le noir. C'était à la fois excitant et effrayant de se dire que ces 400 fauteuils vides en face de nous seraient occupés le 22 mars...