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03/04/2019

« On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans, l’aboutissement d’une belle aventure » par le groupe AP de 1 ère L

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Nous voici arrivés à la concrétisation de notre projet théâtre,  pour cette fameuse semaine en résidence au Quai des Rêves, afin de monter notre spectacle. Une semaine qui a été attendue avec impatience, anxiété, mais surtout avec l'excitation d’une telle expérience, que nous allons vivre pour la première fois. Pour commencer cette semaine, nous sommes restés au lycée le lundi 18 mars, avec nos metteurs en scène Christophe Duffay et Zouliha Magri, du théâtre du Totem, toujours accompagnés de Madame Guilloteau, notre professeure de français, mais aussi de Mme Dabchy, notre professeure d'histoire et également de Béatrice, l'AVS d'Alexandre. Durant ce lundi, nous avons révisé nos scènes en essayant d’y mettre la bonne attitude, de sortir la voix même si cela n'est pas facile. Le matin, nous avons répété nos textes de groupes, et l’après-midi, nous sommes entrés dans le jeu de nos scènes. Cette journée a été dure mais ce n’était rien à côté du reste de la semaine. Le lendemain, nous sommes allés au Quai des Rêves, où commençait vraiment la semaine en résidence, malgré la fatigue qui se faisait déjà ressentir. Le mardi a été une journée spéciale avec la découverte des loges, du plateau, et surtout de la salle. Durant cette journée, nous avons fait comme la veille mais avec la mise en place de nos scènes sur le plateau, toujours en essayant de parler fort car la salle est très grande. La semaine continue, et la fatigue est de plus en plus présente, mais nous n'abandonnons pas pour autant. Le mercredi, le spectacle commence à prendre forme. Nous avons mis en scène nos textes avec la lumière, pour voir les placements, mais sans jouer vraiment. Ce fut une des journées les plus longues car c'était très technique, il fallait tout régler, les entrées les sorties, les installations de décor, avec musique et lumière. Jeudi, veille des représentations, le stress monte de plus en plus pour certains mais nous tenons bon. Ce jeudi, nous avons fait tout le filage du spectacle. Il s’agissait d’un filage arrêté, c'est-à-dire que nous avons enchaîné les scènes, mais si quelques choses n'allait pas, les metteurs en scène nous donnaient des conseils pour changer, améliorer le rendu. Encore une longue journée, mais on voyait l’aboutissement du spectacle, non sans anxiété. Vendredi était Le jour J, celui des représentations. Pression, joie, trac, excitation, chacun est passé par toute une gamme d’émotions. Avant la générale, nous avons fait un exercice de respiration pour la concentration, puis nous avons joué la scène finale qu'on n'avait pas eu le temps de refaire la veille. A 10 heures, il était temps de montrer notre travail pour la première fois devant un public. C’était le début de la fin d’une semaine particulière de travail acharné...

Sydney et Camille

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« Houston, ici la terre, on a un premier contact avec le public »

 

Ce vendredi à 10 heures, nous jouions donc notre pièce en entier pour la première fois, devant un public de collégiens. Depuis les coulisses, nous avons d'abord entendu un bruit de fond qui s'amplifiait. C'était frustrant de ne pas pouvoir apercevoir le public entrer dans la salle. En effet, nous étions dissimulés par les lourds rideaux noirs. Alors, nous avons du appliquer un conseil qu'on nous avait répété si souvent : sur scène, nous ne sommes plus des élèves, nous sommes des personnages qui ont des messages à faire passer. Une fois que cela a été ancré dans notre tête, nous avons brisé le quatrième mur ! Un stress très spécial nous habitait, nous étions poussés sur le devant de la scène. Cette angoisse qui nous avait fait douter pendant une semaine, nous l'avions dépassée ! On voulait donner le meilleur de nous-mêmes, donner de notre personne. Tout cela, je pense que le public l'a ressenti. Ses rires et ses silences étaient les jugements qui nous donnaient confiance. Maintenant que nous avions tissé notre premier lien avec le public, plus rien ne nous ferait obstacle.

Titouan

 

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« Le stress à son paroxysme »

La représentation de l'après-midi fut notre première vraie représentation. En effet, la salle était pleine avec les dix classes de seconde et deux classes de terminales. Notre silence témoignait de notre état de stress. Mais l'excitation de jouer était bien présente aussi. Notre spectacle a bien débuté, tout le monde était prêt et concentré. Plusieurs petits problèmes nous ont malheureusement fait douter de la réussite de notre projet, comme certains oublis de textes ou encore des problèmes techniques. Malgré cela, la représentation a été un franc succès auprès de nos camarades qui nous ont largement applaudis et félicités. Après cela, nous avons fait un debriefing en vue de régler certains problèmes et de produire un spectacle de meilleure qualité pour le soir. Il faut apprendre de ses erreurs pour avancer à grands pas.

Flavie

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« C'est bientôt la fin »

Toute cette belle expérience s'est terminée en un clin d'oeil avec la représentation du soir : un repas partagé comme en famille, un retour sur scène avec des échauffements, des pleurs, de l'entraide, des câlins ! Des crises d'angoisse pour certains, des larmes de joie pour d'autres, de la panique, du trac, de vraies montagnes russes émotionnelles ! Et ça commence, c'est le début de la fin. Les rideaux sont fermés, nos professeures et notre metteur en scène présentent le projet, tandis que Zouliha est en régie avec Jean-Yves, le technicien du quai des rêves. Tout est résumé en quelques mots : des mois de travail d'écriture, d'apprentissage du texte, des jours de mise en scène... huit mois de travail condensés en deux heures !

La fumée apparaît, la musique démarre, les rideaux s'ouvrent, nous sommes sous les feux des projecteurs. Maintenant, à nous de jouer ! La dernière représentation passe vite, si vite, trop vite. Les scènes s'enchaînent. Des pleurs, des rires et des applaudissements s'entendent jusque dans les coulisses. Chacun joue son rôle : un père un peu énervé, un papi endormi, un adolescent transgenre, un élève harcelé... Puis la scène finale de la fête arrive. On danse, on chante, on s'amuse : « c'est pas grave, ce soir tu danses, la nuit porte conseil, faut pas que t'y penses, ne pense plus à rien, rien, rien ». Ces mots dits et tout est déjà fini. On s'arrête, on salue, une salve d'applaudissements retentit dans la salle. Puis tout se termine sur des remerciements à nos professeures et metteurs en scène. Des pleurs, des rires et encore des câlins. Les spectateurs se dirigent vers le hall. C'est bientôt la fin. Non, c'est bien la fin.

Noémie et Anne-Gaëlle

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« Une expérience inoubliable »

Nous avons tous ressenti beaucoup d’émotions, de l’anxiété, de l’excitation, de l’impatience, une immense joie de pouvoir présenter ce spectacle qui nous tient à cœur. Grâce à cette semaine en résidence, notre classe a pu se souder, se faire confiance, s’allier dans les pires moments de stress. Je pense que chaque personne a gagné en confiance grâce notamment aux metteurs en scène et aux professeures qui nous rassuraient. Cette expérience nous a aussi beaucoup fait rire, sur scène comme dans les coulisses ou en répétition. Lorsque nous sommes sur scène face au public, les émotions se multiplient.

Angélique

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« Une expérience enrichissante »

Lors de cette semaine théâtre, nous avons beaucoup appris. Depuis le début du projet, nous avons dû nous investir et travailler sur des textes d’auteurs avant de commencer à écrire. Puis nous avons appris à écrire une scène de théâtre sur le sujet de l’adolescence, qu’il nous a fallu élargir et approfondir sur d’autres thèmes comme les rapports avec les parents, le harcèlement, les conduites à risques, la fugue… Avant la semaine en résidence, nous avons eu plusieurs temps de rencontre avec nos metteurs en scène qui nous ont entraînés à échauffer nos voix, à respirer, à nous concentrer, à dire un texte avec une intention, à jouer. A partir de la distribution des rôles, nous avons vraiment compris tout le travail que nous devions fournir et toute la responsabilité qui pesait sur nos épaules. Le meilleur moment a été la semaine en résidence car c’est là que nous avons chacun développé notre personnalité et consolidé nos acquis. Avec l’aide de nos metteurs en scène, nous avons pu dépasser nos zones de confort, même vaincre notre timidité. L’expérience de la scène, devant plus de 400 personnes à chaque représentation, a permis de passer au-dessus du stress qui au fur et à mesure se transforme en bonne énergie. Nous avons appris à nous soutenir et à être soudés. Ainsi, pour l’ensemble du projet, nous avons finalement évolué par rapport à nous-mêmes mais aussi avec les autres.

Amandine

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« Le parcours du combattant »

Un de mes souvenirs les plus marquants, c’est dans les coulisses quand je devais habiller Alexandre pour la scène de « Mauvais genre ». Nous avions très peu de temps pour changer de tenue entre les scènes et comme Alexandre était incapable d’enfiler un collant et une tunique, avec Angélique, nous devions l’aider. C’était un vrai marathon pour l’habiller. Pas le temps d’aller dans les loges, il fallait faire au plus vite et au plus près du plateau. Durant chaque représentation, pour qu’il entre en scène à temps, on l’a ainsi aidé à enfiler collant, tunique et à se maquiller. Que de rires !

Marie

« De l’écriture à la mise en scène »

J’ai écrit cette scène « Les enfants ne sont plus ce qu’ils étaient » et je suis très contente du rendu final, avec l’interprétation de Mélanie, Anne-Gaëlle et Lucas. Je ne pensais pas qu’elle pouvait autant faire rire car c’est plutôt une scène de conflit entre une adolescente et ses parents. Mais grâce à quelques modifications du texte, à la mise en scène et au jeu de mes camarades, elle était vraiment géniale. J’ai également écrit la scène « L’homme idéal » et elle a été coupée pour pouvoir s’enchaîner au monologue sur le viol, ce que je trouve vraiment intéressant. Mes camarades Falvie, Sydney et Perrine l’ont jouée d’une façon amusante.

Marie

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« Comédiens pour une semaine »

Beaucoup d’anciens élèves qui eux aussi avaient fait ce projet nous avaient expliqué que les relations au sein de la classe n’étaient plus les mêmes après la semaine en résidence.

Avant le projet, notre classe était déjà très soudée, nous nous connaissions tous et l’ambiance était très bonne. Quand la résidence a commencé, nous étions ensemble du matin au soir. Dès le lundi matin, une atmosphère de confiance s’est installée entre nous tous. Je me rappelle que le midi, nous avons fait un pique-nique pour encore plus profiter du moment, histoire de bien commencer la semaine. Les jours qui ont suivi n’ont fait que nous rapprocher. C’est pour cela que certains midis, nous décidions de tous rester ensemble. Le meilleur est arrivé à la fin de la dernière représentation où nous étions tous si fiers du travail accompli. Ce projet théâtre a été bénéfique pour tout le monde. L’ambiance de classe n’en est que meilleure et nous sommes tous heureux de venir au lycée chaque matin et de nous retrouver dans cette classe de 1 ère L.

Perrine

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« La semaine où tout a basculé »

Le projet théâtre m’a énormément apporté. C’était un merveilleux moment passé aux côtés de ma classe. D’abord l’écriture de la pièce m’a aidée à m’entraîner. Mais c’est surtout la semaine en résidence avec les trois représentations qui m’ont le plus apporté. J’ai beaucoup appris dans le domaine du théâtre, et ce projet m’a aussi aidée à améliorer mon oral, à apprendre des textes, à parler moins vite et à articuler. Cette expérience m’a aussi beaucoup rapprochée de ma classe. Une fois les représentations terminées, nous avions déjà envie de remonter sur scène. Désormais, j’ai développé un vrai goût pour le théâtre. Si c’était à refaire, ce serait sans hésitation !

Mélanie

Commentaires

C’était une expérience vraiment inoubliable, enrichissante, tellement incroyable que nous avons eu du mal à revenir en cours! Mais si c’était a refaire j’e le referais avec joie!

Écrit par : Ilona | 03/04/2019

C’était une expérience vraiment inoubliable, enrichissante, tellement incroyable que nous avons eu du mal à revenir en cours! Mais si c’était a refaire j’e le referais avec joie!

Écrit par : Ilona | 03/04/2019

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