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17/03/2019

Rencontre avec l'écrivain Hans Limon, par Julia

 

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Ce mardi 12 mars 2019, notre classe de 1ère L  a eu l'opportunité de rencontrer l'écrivain Hans Limon, et d'échanger avec lui durant deux heures. Professeur de philosophie et de théâtre, Hans Limon s'est dirigé vers l'écriture il y a environ trois ans. Et il s'est fait très vite connaître par sa plume qui explore de nombreux genres. À la fois romancier, poète et dramaturge, il a rapidement évolué dans le monde de l'écriture. Il a déjà écrit trois romans,  plusieurs pièces de théâtre et publié récemment une œuvre poétique singulière intitulée "Poéticide" dont nous avons pu lire des extraits et sur laquelle nous avons pu lui poser des questions quant à son rapport aux poètes et à l’écriture. Nous avons également échangé autour de sa pièce « Mauvais genre », qui sera publiée en fin d’année et dont Hans Limon nous a permis de jouer des extraits lors de notre spectacle sur l’adolescence. C'est une pièce originale qui  nous expose la problématique de la différence, à partir du cas d'un adolescent transgenre, né fille dans un corps de garçon. Métaphore du mélange des genres, le texte mêle écriture théâtrale et poétique. En effet, la pièce comporte des monologues poétiques entre les scènes et se termine par un long poème. Avoir pu échanger avec lui à propos de cette pièce nous permettra sans doute d'y mettre davantage de convictions lors de la représentation. C'est un honneur pour nous de pouvoir jouer et interpréter ces deux extraits et nous en avons d’ailleurs offert un aperçu à l’auteur par une mise en voix chorale d’un de ses monologues.

Lors de nos échanges, Hans Limon nous a révélé sa personnalité et son histoire. C'est un écrivain singulier à l’énergie débordante. Il écrit avec frénésie, même dans la rue, sur son téléphone, en marchant. Ce poète se distingue aussi des poètes contemporains et dit n'être pas à l’aise dans son siècle. Grand admirateur de Victor Hugo, il attache de l’importance à la versification quand ses contemporains délaissent les vers. Il  a d’ailleurs écrit une pièce intitulée « La bataille d'Hernani », qui revient sur les bouleversements et l’agitation liée au célèbre drame romantique de Victor Hugo.

Ce fut un moment fort pour notre classe d’échanger avec un jeune écrivain si passionné, autour de nombreux sujets liés à la littérature, à l’écriture et au théâtre. Nous remercions infiniment Hans Limon pour sa visite.

 

 

11/03/2019

J - 14 ! par Amandine

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Ce vendredi 8 mars, c’était la dernière journée de répétition avec Christophe et Zouliha avant la semaine en résidence. Le matin, nous avons fait un filage de toutes les scènes avec notre professeure principale car nos metteurs en scène n'arrivaient que l'après-midi. Nous sommes donc allés en salle polyvalente où nous avons enchaîné tous les textes pour bien mémoriser le déroulement du spectacle. Nous nous sommes mis en cercle puis à tour de rôle, nous venions au milieu du cercle pour dire nos répliques, en essayant de ne pas regarder notre feuille. Et nous avons aussi revu tous les textes de groupes et les chansons. Durant cette matinée, l’accent était mis sur la mémorisation et la diction, mais pas encore sur le jeu car c'était la première fois que nous faisions le filage complet de nos scènes.

Après un pique-nique à la cafétaria du lycée, nous avons retrouvé Christophe et Zouliha pour le travail de l’après-midi. Avant de nous répartir dans nos groupes respectifs, nous avons revu avec eux les textes collectifs en commençant à y mettre de l'intonation ou, comme a dit Zouliha, de l'émotion, de la couleur. Ensuite, chaque groupe a suivi son metteur en scène dans une salle pour travailler le jeu. Dans le groupe de Christophe, pour chaque texte, notre metteur en scène nous guidait sur le ton à prendre et nous faisait imaginer la scénographie, pour pouvoir commencer à jouer notre rôle, et non plus réciter un texte. Nous avons donc passé l'après-midi à assembler les scènes, Christophe nous donnant des conseils pour améliorer notre jeu de comédien. Même si notre groupe n'a pas pu finir de revoir toutes les scènes, car c'est une longue préparation, nous commençons à nous faire une idée de l’ensemble qui nous plaît beaucoup. Nous avons vraiment passé une magnifique journée, car nous avons avancé dans le travail en y prenant beaucoup de plaisir. Nous avons beaucoup ri et sommes impatients désormais de jouer notre spectacle sur le plateau du quai des rêves.

03/09/2018

« On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans », présentation du projet annuel.

 

C’est à partir de Rimbaud, figure de l’éternel adolescent, que la dernière promotion des premières littéraires du lycée Henri Avril va s’engager dans l’aventure théâtrale, devenue l’identité de la section depuis une quinzaine d’années. Le thème retenu cette année est celui de l'adolescence et de ses thématiques corollaires. Ils sont 35, 27 filles et 8 garçons âgés de 16 à 17 ans, à réfléchir sur cette période charnière intense et déterminante, à partir des textes et extraits de films étudiés en cours de français, ainsi que des recherches effectuées dans le cadre de TPE. Ilon n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans, théâtre en résidence, lycée Henri Avril, Lamballe, quai des rêves, Théâtre du Totem, première Ls vont donc explorer cette notion à différentes époques, en différents lieux et en abordant les questions inhérentes à l'adolescence: identité, orientation sexuelle, mal être, addictions, dérives, fugue, suicide, révolte, engagement, voyage, avenir, études, travail, passions, famille, amitié, amour…

Nous interrogerons ainsi  l’adolescence, au sens étymologique du terme « grandir vers », en tant que période de crise, de transition, de passage, processus de changement identitaire, de transformation. Partant de la citation de Rimbaud, "On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans", qui renvoie à une image insouciante et désinvolte de la jeunesse, il s’agira de « renverser » progressivement cette phrase au fil du spectacle pour montrer que l’adolescent est en réalité dans les questionnements et les réflexions les plus sérieux, les plus existentiels.

Les recherches des élèves donneront lieu à une sélection d’extraits d’œuvres variées (théâtre, roman, lettres, poésie, article, autobiographie …), complétée par les enseignants et les metteurs en scène du Théâtre du Totem. Cette sélection servira de trame, de support d’écriture et de réécriture. Ainsi, le texte du spectacle mêlera la voix des écrivains à celles des élèves, exprimant différents aspects et visions de l'adolescence.

Les metteurs en scène de théâtre du Totem et la professeure de lettres procéderont à une sélection des textes écrits et choisis par les élèves pour réaliser le montage du spectacle. Puis les metteurs en scène interviendront pour l'apprentissage du jeu théâtral et la mise en scène, qui aboutiront à une semaine en résidence au Quai des Rêves (Centre culturel de Lamballe), du 18 au 22 mars 2019. Au terme de cette résidence, le spectacle sera joué lors de deux représentations, le 22 mars 2019.

Ce  blog de classe permettra de partager les ressources et de rendre compte du déroulement du projet, étape par étape,  des premiers textes étudiés, jusqu’à la représentation finale, en passant par la phase d’écriture et la semaine en résidence.

« La jeunesse tient la bêche ; qu’on ne l’en dessaisisse pas ! » René Char, en clin d’œil à notre spectacle A-Char-Nés d’avril 2015.

24/03/2014

Du Vian dans les tympans, J - 10 ! par Hélène

 

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Ce lundi 24 Mars 2014 après-midi, nous avons retrouvé nos metteurs en scène pour une première répétition du texte complet de notre spectacle, "Du Vian dans les tympans". Nous étions donc tous réunis dans la même salle du lycée pour dire les textes "à l’italienne". L'expression "à l'italienne " signifie que l’on dit les répliques, sans l’intention, sans la gestuelle (ce qui ne nous empêche pas de réfléchir dès maintenant à la façon dont nous allons jouer nos rôles). Ce travail de mise en scène se fera dans les prochains jours au quai des rêves.

En préambule, Christophe et Zouliha nos metteurs en scène ont fait une mise au point sur le déroulement du travail et de la semaine en résidence. On a fait un bilan sur l'affiche du spectacle, puis ils nous ont donné quelques conseils pour fignoler notre apprentissage des textes... Nous avons également rencontré Madame Delassus, professeur de chant, qui assure la préparation des terminales L, nos prédécesseurs, pour l’ouverture de notre spectacle en chanson. Clémentine, une élève trompettiste, est venue nous rejoindre pour répéter des morceaux de jazz qui ponctueront le spectacle. L’occasion de chanter « On n’est pas là pour se faire engueuler » accompagnés à la trompette. Après le texte de groupe qui débute la pièce, nous avons, chacun notre tour, dit  les textes de nos scènes respectives. Chaque groupe a pu vraiment découvrir le travail de l’autre, ce qui a suscité quelques petits moments de rire, notamment sur certains textes de Boris Vian loufoques ou grivois. Nous avons aussi pu mesurer où nous en étions quant à la mémorisation, certains ayant encore besoin de leur support papier, d’autres non.

 

Au terme de cette première mise en commun, nous sommes fin prêts à démarrer le jeu et la mise en scène, et nous avons hâte d'être à demain pour commencer enfin à nous sentir comédiens et à entrer dans la peau des personnages ! Demain nous serons sur la scène du quai des rêves et nous découvrirons vraiment l’univers et l’ambiance du théâtre.

09/02/2014

Le joueur, d’après Goldoni, par le théâtre du totem, compte-rendu d'Emmanuelle

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Ce jeudi 6 février 2014 nous avons eu le plaisir d’assister à la représentation d’une pièce de théâtre jouée par d’excellents acteurs dont Christophe et Zouliha avec qui nous allons travailler pour la mise en scène de notre spectacle. Nous avions eu la chance de les voir lors d’une répétition en décembre dernier, alors qu’ils étaient en résidence au quai des rêves. Il s’agit donc d’une adaptation du Joueur de Goldoni, pièce écrite en 1751. Un important travail de réécriture et de création a été fait pendant presque deux ans. La pièce a été modernisée (les décors et les costumes évoquent l’Italie des années soixante) et le nombre de personnages a été réduit car la troupe ne compte que cinq acteurs. Quatre d’entre eux ont dû jouer plusieurs rôles, très différents, et donc faire donc un travail de mémorisation colossal, non seulement du texte, mais aussi des chansons auxquelles s’ajoutent des passages de pantomime, chers aux deux metteurs en scène, qui ont été influencés dans leur parcours par la Commedia dell’arte.

La pièce raconte l’histoire d’un joueur invétéré de poker, qui est amoureux, mais dont l’addiction pour le jeu va ruiner la vie sociale, affective.. Il devra alors faire son choix entre l’amour ou les jeux. Il va bien sûr rencontrer beaucoup d’obstacles (une maitresse, la grand-tante), et l’histoire, malgré la tragédie du personnage, est mêlée de rires et de surprises. Les personnages sont très surprenants et très attachants ; c’est une belle histoire et surtout une belle leçon de vie car c’est tout aussi une façon de prévenir l’addiction. Nous avons eu la chance d’avoir la réaction de Zouliha après sa représentation, qui nous a expliqué, entre autres, les difficultés de la scène dont le « fameux trac » qui ne quitte aucun acteur même après des années de pratiques, et pour ce spectacle-là, la difficulté du changement de costumes qui doit se faire très vite puisque les comédiens jouent plusieurs personnages, très différents. Au final, un très beau travail auquel nous avons pris part.