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20/10/2013

Une rencontre touchante et marquante, par Agathe

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Vendredi 18 octobre, les classes de première L et de terminale L ont eu la chance de rencontrer, ou de revoir en ce qui concerne les terminales, le grand poète tunisien Moncef Ghachem.

Après avoir patienté quelques minutes, l'auteur se présente en compagnie de quelques élèves de terminale et de notre professeure de Français avec qui il a déjeuné. Immédiatement, on ressent un grand respect envers cet homme qui dégage une aura de bienfaisance, de tranquillité.

Nous prenons place dans la salle polyvalente, et notre proviseur adjoint prend le temps de remercier à nouveau le poète pour sa venue. Ce dernier confie qu'il garde un très bon souvenir de sa dernière rencontre avec les anciens premières L , qu'il qualifie maintenant d'amis, et que c'est avec bonheur qu'il se présente pour renouveler l'aventure.

La salle est plongée dans un silence respectueux, pendue aux lèvres de Moncef Ghachem qui se lance dans un discours qui va s'avérer à la fois touchant, drôle et instructif.

Certaines questions d'élèves se portent sur le poète, résistant et ami de Monsieur Ghacem : René Char. C'est avec admiration et un profond respect que Moncef Ghachem nous fait part de ses premières rencontres avec l'autre auteur : la première étant littéraire, sa première lecture d'un texte de René Char, et la seconde physique, quand il prit la décision de rencontrer en personne le résistant. Il nous confiera que René Char et ses écrits lui rappellent son ancien maître d'école, et que pour lui, lire René Char le renvoyait au jour de sa naissance.

Moncef Ghachem nous conte ensuite quelques histoires sur la vie, la famille de René Char.   

S'en suivent des anecdotes sur son pays d'enfance, sa scolarité particulière, sa mère, dont il parle toujours en disant "Maman" et pour laquelle on ressent son très fort attachement, sur certains auteurs, ou encore quelques réponses sur des faits d'actualité concernant la Tunisie.

A la demande d'une élève, le poète se lance dans la lecture d'un de ses plus célèbres poèmes : « J'écris ». C'est toujours dans ce silence que nous écoutons ses mots, ses phrases qui s'enchaînent, et c'est naturellement qu'à la fin de sa lecture, Monsieur Ghachem est remercié par une salve d'applaudissements.

Après quelques dernières questions et un poème arabe, c'est déjà l'heure de se quitter. C'est sans doute parler au nom de tous les élèves de vous dire que cette rencontre aura touché bon nombre d'entre nous et qu'elle aura laissé un souvenir gravé dans nos mémoires pour longtemps.

Un grand merci à Monsieur Le Flohic et à Madame Guilloteau pour avoir permis cette rencontre possible avec ce grand Monsieur.

Cette rencontre se résume à elle toute seule par la réponse de Moncef Ghachem à la question : Avez-vous déjà pensé vivre sans la poésie ?

"Pourriez-vous vivre sans la poésie, c'est comme si vous me demandiez pourriez-vous vivre sans amour ?"

Le poète Moncef Ghachem au lycée, par Amandine

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Vendredi 18 Octobre, nous élèves de Première et Terminale L avons eu la chance de pouvoir accueillir le poète tunisien Moncef Ghachem. Cette rencontre fut vraiment exceptionnelle, et très émouvante. Lors de cette visite, Moncef Ghachem nous a fait part de sa passion pour René Char ( poète qui le ramène au jour de sa naissance et lui fait même penser à son maître d'école), tout en nous parlant de son enfance, de son parcours. L’entretien a été ponctué par la lecture de certains de ses poèmes en français ou en arabe, des moments qui nous ont beaucoup émus et donné des frissons. 

C'était donc une belle expérience qui, on l’espère, pourra se renouveler l'an prochain.

Amandine

09/10/2013

Première rencontre, par Emilie

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Lundi 7 octobre, nous avons (enfin) rencontré Christophe et Zouliha, nos metteurs en scène du Théâtre du Totem pour parler plus sérieusement du projet théâtre de cette année, autour de la vie et de l’œuvre de Boris Vian ! La plupart des élèves étaient heureux de voir se concrétiser ce projet tant attendu par certains et  redouté par d’autres, qui appréhendent de monter sur scène.

Nous avons pu savoir en détails comment allait se passer l'année autour du projet : l’écriture des scènes, les répétitions, la semaine en résidence au quai des rêves. Nous nous sommes présentés individuellement. Nous avons ensuite échangé sur nos lectures et fait part de nos envies au sujet des passages de la vie et de l’œuvre de Boris Vian que nous aimerions intégrer au spectacle. Christophe, Zouliha et nos professeurs ont listé les idées de scènes de façon à constituer la trame du spectacle.  Beaucoup de travail en perspective : écriture, apprentissage des textes mais aussi mémorisation. Déjà le stress monte ! 

Mais il va bien falloir s'y mettre et sans tarder, car dès décembre une première distribution des rôles sera effectuée. Nous avons donc huit semaines pour nous emparer de la vie et de l’œuvre de Boris Vian, écrire, réécrire, transposer, pour aboutir à un texte théâtral et un spectacle d’une heure quarante environ.

 
Une première rencontre qui s’est très bien passée et nous projette déjà vers les représentations du mois d’avril, dans un mélange d’enthousiasme et d’appréhension. Mais la préparation sera importante et nous permettra de prendre confiance, de dépasser nos craintes.



02/04/2013

Un reportage d'Armor TV sur le projet théâtre



Aujourd'hui, alors que se tenait au lycée une réunion sur le dispositif Karta, en présence de la conseillère régionale déléguée aux projets éducatifs innovants, la chaîne Armor TV a choisi le Quai des rêves et notre travail en résidence pour illustrer son reportage sur les projets subventionnés par la région.

 

Le lien vers le site d'Armor TV, journal du 2 avril 2013

 

http://www.armortv.fr/emission/actualites,8,3372.html



 

31/03/2013

Cœurs d’héroïnes : premier jour en résidence au Quai des rêves, par Charles Gesret

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Malgré une arrivée dans le froid et le gris de ce vendredi matin, les élèves avaient pourtant gardé tout leur enthousiasme en pénétrant dans l’enceinte du Quai des rêves, les bras chargés de costumes et d’accessoires aussi divers que valises, paniers, balais, aspirateur, faitout, pelle, poussette et poupons. Joyeuse ambiance à l’installation en loges, où nous avons été agréablement surpris par les fruits et biscuits offerts par le Quai des rêves. Assurément nous sommes traités comme des artistes professionnels ! Nous nous mettons en tenue et c’est ensuite la réunion dans une salle annexe à la scène où nous reprenons nos échauffements habituels et commençons à réciter nos textes. Le moment de passer sur les planches est venu, et là surprise ! Tout est déjà préparé, le décor a été mis en place par le staff technique que nous avions déjà rencontré lors de la visite du théâtre à l’automne. La matinée va être consacrée à la répétition des scènes de groupes, notamment la pantomime. On s’aperçoit que tout est plus vivant avec des accessoires mais qu’en aucun cas ceux-ci nous permettent de nous reposer : les quatre scènes de groupes sont très physiques ! Après une pause-déjeuner d’une heure, nous reprenons le travail. La classe se divise en deux groupes : l’un part avec Zouhila dans la salle Isadora Duncan et le groupe de Christophe s’entraîne sur le plateau. J’étais dans le deuxième groupe, nous avons répété quelques scènes : L’Assemblée des femmes, Macbeth… Christophe nous guidait, proposait des expressions, des gestes qu’il avait imaginés pour telle ou telle scène, nous rejoignant parfois sur les planches pour nous montrer son idée de façon plus vivante. Nous nous adaptions plutôt rapidement, ayant bien assimilé le vocabulaire du théâtre. Par moment nous étions vraiment en situation de spectacle car les ingénieurs testaient les lumières : nous ne voyions que très peu le public et nous étions tellement dans notre jeu que nous l’entendions à peine respirer. Nous avons appris que chaque intonation, chaque geste donne de la vie au texte, le plus dur restant de faire  porter la voix au plus haut gradin.

Cette première journée s’est révélée éreintante : nous avons fini à 17 heures, affalés sur les sièges de la salle, à la fois acteurs et spectateurs de notre propre fatigue, tandis que quatre courageuses répétaient encore leur chorégraphie sur le plateau, et que Kimchi nous jouait au piano quelques extraits d’une musique de film. Néanmoins nous nous sommes rassurés en admettant que l’on était vendredi, une fin de semaine, à  J- 7 du spectacle final ! Et nous avons eu le sourire en permanence, comme en témoignent les photos. Nous attendons mardi avec impatience ; en effet, trois jours séparent les deux premières journées de résidence, à la fois un avantage et un inconvénient d’après Christophe, car nous allons moins penser au théâtre mais cela nous laisse aussi le temps de nous reposer, de chercher des costumes, de réviser nos textes... Pour la prochaine fois, Christophe et Zouliha nous ont promis de revenir les bras chargés de costumes et d’accessoires du Théâtre du Totem. Rendez-vous mardi matin au quai des rêves.