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07/02/2013

Coeurs d'héroïnes, répétition du 31 janvier, par Pauline Rivière

Jeudi 31 janvier, cela fait un mois que nous apprenons nos textes et c'est maintenant le moment de les présenter aux metteurs en scène, Christophe et Zouliha, venus travailler avec nous ce matin.

La séance débute à 9 heures et doit durer jusqu'à midi. Nous nous changeons rapidement, avant de nous répartir dans deux salles pendant trente minutes. Dans le groupe de Christophe, nous procédons à quelques modifications liées à la distribution, ainsi qu'à la répartition du choeur des esprits de Macbeth, tandis que le groupe de Zouliha fait un training.

Une fois les derniers détails techniques réglés, les deux groupes se réunissent pour une lecture dynamique du texte intégral. Trois absents ce jour-là, cloués au lit. Il va nous falloir les remplacer et nous répartir leurs rôles au pied levé pour éviter de casser le rythme.

Rapidement, nous simples élèves, devenons tour à tour, héros antiques, héroïnes shakespeariennes, mais aussi héros historiques ou activistes féministes. Et c'est là qu'on mesure à quel point le texte doit être maîtrisé pour que nous puissions véritablement incarner nos personnages. Au bout de deux heures, surprise : une des absentes est de retour et la classe retrouve en la même personne Lady Macbeth et Antigone ! Il est plus de midi, toutes les filles se rejoignent pour dire le texte d'Eve Ensler, « Opposantes », et un constat s'impose : on est à plus de deux heures trente de représentation, il va falloir couper !

Quoi qu'il en soit, la tonalité de notre spectacle est perceptible. Qu'il s'agisse des transitions ou des scènes que nous avons écrites, ou bien encore des extraits d'oeuvres littéraires, nous donnons largement la parole aux femmes, à ce qui les anime, à ce qui les nourrit, à ce qui les révolte. Aussi, à l'unanimité, nous choisissons d'intituler notre pièce « Coeurs d'héroïnes ».

Après un échange sur les morceaux de musique, de danse et la conception de l'affiche, nous nous donnons rendez-vous pour la prochaine répétition, le lundi 11 mars, au quai des rêves, pour toute la journée.

 

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19/11/2012

Craig Johnson, un cow-boy au lycée, par Romane Ballery

 

Dans le cadre de la seizième édition du festival lamballais « Noir sur la ville », l’'écrivain américain Craig Johnson, accompagné de son épouse et de son interprète, est intervenu au lycée, vendredi 16 novembre. Etait présente pour l’écouter et lui poser des questions (en anglais !), la classe de seconde 2 qui avait travaillé avec Mme Guilloteau sur Little Bird, un polar dont l’action nous conduit dans la communauté Cheyenne. Il s’agit là du premier livre de la saga de Walt Longmire, récemment adaptée en série télévisée aux Etats-unis. A leurs côtés, les élèves de premières de la section européenne qui pour leur part avaient lu le roman en anglais.

L'accueil a été très chaleureux. Dans une atmosphère détendue, M.Estève, Proviseur du lycée, a introduit la discussion en nous faisant part de sa passion pour les romans policiers et de son plaisir à recevoir Craig Johnson.

L'échange débuta ensuite, une foule de questions nous venant à l'esprit, en plus de celles que nous avions préparées. En effet, nous étions intrigués par cet homme charismatique venu d'un lointain état américain : le Wyoming. A la seule évocation de ce lieu, nos esprits déjà conquis partaient avec Craig Johnson à « la conquête de l'ouest ». Légèrement intimidés au départ, nous avons vite souri à ses anecdotes. Les langues se sont naturellement déliées et l'écrivain aux multiples facettes a répondu à chaque question avec enthousiasme et humour.

 

S'il ne s'est pas exprimé dans la langue de Molière, il nous a révélé son admiration pour certains auteurs français comme Alexandre Dumas et ses Mousquetaires (Athos étant son personnage préféré) ou encore Victor Hugo (Les Misérables, et tout particulièrement le personnage de Jean Valjean qui est pour lui un modèle du héros). Et puis, dans un tout autre registre, il nous a fait part de son goût … pour la gastronomie française !

L'écriture est sa passion, il parvient sans peine à nous la faire partager en nous entraînant dans cet univers sauvage du Wyoming où évoluent les personnages de son histoire.

Malgré l'éloignement de cette contrée et l'exotisme qu'elle représente, notamment avec l’univers des indiens,  nous visualisons sans peine l'immensité des décors et la richesse des paysages grâce aux descriptions minutieuses que Craig Johnson nous en fait. Il a d’ailleurs souligné la qualité de la traduction et le travail exceptionnel de sa traductrice, qu’il compare à un policier, traquant chaque indice, cherchant constamment le mot juste.

« Il faut écrire sur ce qui nous passionne, ne pas suivre de mode. Choisir un sujet qui nous anime et pour lequel nous avons des convictions. » C'est sur ces paroles motivantes et pleines de promesses pour des lycéens que notre héros du jour a clôt le débat, avant une séance de dédicaces et de photos, au cours de laquelle quelques chanceux ont pu porter un vrai chapeau de cow-boy !

 

 

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