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28/03/2015

Florilège d'aphorismes...

L’aphorisme est une des  formes  d’écriture poétique privilégiée de René Char, son impact ayant la force de l’éclair qui nous gouverne. Ainsi notre spectacle, « A-Char-nés ! », articulé avec le thème du printemps des poètes,  « L’insurrection poétique », donnera à entendre cette parole fulgurante. Dès à présent, je vous propose de constituer un florilège de vos aphorismes, en les ajoutant en commentaires, à la suite de mes trois préférés :

« Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront ».

« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil »

 

« La douleur est le dernier fruit immortel de la jeunesse »

04/03/2015

Dans la peau des personnages, par Pauline

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Un militant ? Un résistant ? Un ouvrier ? Une directrice ? Un enfant ? Une femme amoureuse ? René Char ? Tous ces rôles et bien plus encore ont été distribués mardi dernier, en présence des metteurs en scène Christophe et Zouliha et de nos professeurs, mesdames Guilloteau et Dabchy. En effet, à partir des textes que nous avons écrits autour de la figure de René Char et d'une trame narrative autour d'une terre à défendre, un montage a été fait et nous avons donc découvert le texte final. C'est sans doute l'un des moments forts de cette aventure, pour ne pas dire le plus important (après la représentation bien sûr) dans nos vies de comédiens en herbe ! Nous avons donc commencé à lire la pièce dans son intégralité, en choisissant au hasard nos rôles, mais pour certains, ces rôles se sont révélés être faits pour eux ! D'emblée, certains personnages correspondaient parfaitement à leurs lecteurs, ce fut donc d'autant plus facile de définir qui nous allions jouer. Pour ce qui est de cette distribution des rôles tant attendue, elle s'est effectuée sans problèmes ou soucis majeurs, preuve encore une fois de la bonne entente collective de notre classe. Les scènes sont bien réparties entre les groupes de Zouliha et de Christophe, et de la même manière que les rôles sont répartis de façon équitables entre nous toutes (et tous). Pour ma part, les personnages que j'ai choisis ou qui m'ont été attribués me plaisent vraiment et je vais prendre du plaisir à apprendre mes textes et à les jouer! Et en discutant avec mes camarades de classe, je constate que mon enthousiasme quant à l'apprentissage des rôles et à la future représentation est partagée !

Il ne nous reste plus qu'à bien apprendre.. la représentation arrive à grands pas ! La prochaine étape sera la première vraie répétition  au quai des rêves, pour les scènes de groupe où nous serons 31 sur le plateau! En attendant, bon apprentissage à tous !

 

28/02/2015

Distribution des rôles, par Aimie

 

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Le moment tant attendu est arrivé ! La deuxième rencontre avec Christophe et Zouliha nous a permis de faire la distribution des rôles a eu lieu ce 24 février! En effet, cette fois il ne s’agissait pas d’une expérience concrète du jeu mais d’une répartition finale des rôles pour notre spectacle autour de René Char : « Acharnés », pour lequel Christophe et Zouliha ont procédé à un montage de tous les textes que nous avons écrits.

Nous nous sommes tout d’abord tous réunis afin de découvrir le texte final et ce sont nous, élèves qui l’avons lu. Ainsi, nous avons donc lu chacun notre tour, prenant le rôle qui arrivait. Ce fut certes long mais amusant, surtout en entendant le ton pris par certains ou encore lorsque l’on bafouillait sur quelques mots. L’ambiance était détendue et on prenait plaisir à lire les scènes. « Lire les scènes ». C’est à ce moment-là que l’on prend conscience que les choses se concrétisent. Nous, jeunes élèves de première avons créé une pièce de théâtre! Cela devient de plus en plus excitant et l’impatience se fait sentir.

Après avoir découvert et lu l’intégralité des textes, nous nous sommes séparés en deux groupes. Les mêmes que la dernière fois. Un groupe pour Christophe et un groupe pour Zouliha.

 

Avec Zouliha, tout comme dans le second groupe, nous avons principalement gardé les mêmes personnages que lors de notre première lecture en groupe entier. Nous avons également fait quelques échanges de rôles lorsque l’un d’eux ne nous plaisait pas pour certaines raisons. Par exemple, une des filles n’aimait pas vraiment son rôle alors que j’aurais aimé le faire. Je lui ai donc laissé un de mes rôles qui équivalait au sien. Il y a eu un autre cas où une amie moi voulions faire une des scènes car celle-ci va être utilisée dans notre TPE et c’est nous qui la jouons ; les rôles nous ont donc étés donnés, je me souviens que ce fut un vrai soulagement lorsque tout le monde a accepté car nous tenions vraiment à l’interpréter. Mais ce qui a été le plus dur a sûrement été de procéder un partage égal. Certains avaient beaucoup plus de temps de parole que d’autres, il a fallu refaire quelques échanges, rééquilibrer, mais tout le monde s’est montré coopératif donc cela n’a pas été trop long.  Ainsi, au terme de cette dernière heure, après échanges et débats, nous avons finalement décidé de nos rôles définitifs qui nous suivront pendant très longtemps. Entre les différents rôles et les scènes de groupe, chacun est reparti avec un des textes copieux à apprendre pour le prochain rendez-vous, au quai des rêves le 2 avril.

L'affiche du printemps des poètes 2015

L'insurrection poétique. Echo à notre futur spectacle autour de René Char, qui écrivait: 

"Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égard ni patience"

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13/12/2014

« Je n'écrirai pas de poème d'acquiescement », expansion d'aphorisme par Tiffanie

 

Je n'écrirai pas de poème d'acquiescement. Je n'obtempérerai pas, ne capitulerai pas devant le monstre. La poésie est l'oxygène, le souffle de la vie, je ne l'associerai pas aux serviteurs de la mort, qui tuent ma terre éparpillée. Mains et plume demeureront refus et arme contre l'oppression du monstre. Poésie restera indomptée et maîtresse de l'esprit éclairé par la foudre. Le feu ne cessera de s'embraser de ma hargne que lorsque la ligne blanche apparaîtra, apaisera, soignera ma terre meurtrie par sang et larmes. Je n'adhérerai pas à la destruction de ma terre et à la folie sanguinaire du monstre. Si par mégarde une infime partie de mon esprit oscillait, que le tonnerre gronde, que la foudre frappe, que mon feu intérieur me consume et me tue sur place. Jamais. Jamais je n'écrirai de poème d'acquiescement.