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18/03/2016

Faire vivre ce rêve d'acteur que nous avons tous en nous, par Vincent

photo article vincent.jpg Vendredi 11 Mars, pour notre deuxième journée de travail au Quai des Rêves, nous avons eu le plaisir de retrouver notre équipe complète pour une seconde immersion en milieu théâtral ! En effet, à cause d'un emploi du temps bouleversé par le lundi de Pâques, nous avons eu la chance de faire deux jours consécutifs de découverte du plateau. Le fait d'avoir eu une première expérience la veille nous a permis de prendre confiance en nous et de nous révéler le deuxième jour ; les textes et placements étant connus, nous nous sommes davantage rendu compte de la précision du travail de nos metteurs en scènes et de leur efficacité. Chacun avait maîtrise de son rôle et nous avons ainsi pu boucler l'apprentissage de notre future prestation pour le festival « Pas-sages », prestation qui prend déjà une belle tournure ! Ayant fini de travailler sur les textes collectifs, nous avons rejoint nos groupes respectifs avec Christophe et Zouliha. Nous avons alors débuté les répétitions de nos scènes individuelles, ce qui nous a immédiatement permis de voir nos difficultés et ce que nous avions à retravailler. Mais, surtout, cela nous a permis de commencer à mettre en œuvre nos scènes, à nous amuser avec nos rôles, nos personnages. Les scènes en duo ou trio nous permettent plus de recherche et de liberté dans l’interprétation. Nous avons pu jouer au moins une fois chaque scène  et même plusieurs fois pour certaines qui étaient déjà bien maîtrisées. Nos metteurs en scènes ont modifié plusieurs scènes manquant un peu d'énergie pour leur donner vie, comme par exemple la scène du rituel des auxis, qui a été transformée en un légendaire ballet…  Nous avons, en fin de séance, pu avoir un aperçu de ce que l'autre groupe avait fait, en assistant à quelques scènes. La journée s’est achevée en musique, par une répétition d’une chanson accompagnée à la guitare et par un dernier entraînement sous forme de filage, pour notre passage du 24 Mars. Nos metteurs en scènes ainsi que Mme Guilloteau, nous ont fait savoir que ces deux jours avaient donné un très bon résultat et que nous étions une bonne équipe ! Nous nous sommes pour finir, posés entre nous, afin de commencer à nous remettre de ces deux jours tant magiques qu'éprouvants. Cet avant-goût de la semaine en résidence qui nous attend a certainement donné envie à tout le monde de profiter à fond du Quai des Rêves, que nous avons la chance immense d'avoir à notre disposition, avec des gens qui travaillent à nous faire vivre ce rêve d'acteur que nous avons tous en nous.

17/03/2016

Hommes de boue, spectacle du Théâtre du Totem, par Maria

homme de boue; théâtre du totem; lycée henri avril; LamballeCe lundi 14 mars nous avons eu la chance d’assister à la représentation d’ "Hommes de boue", un spectacle écrit par Zouliha Magri et joué par Christophe Duffay, nos metteurs en scène de la compagnie du Théâtre du Totem.

La représentation s'est déroulée en salle Méheut, au lycée où la compagnie avait installé son décor et sa régie. Le décor était très simple, un grand tableau blanc sur lequel le personnage accrochait des documents (unes de journaux d’époque, photos),  où il écrivait dates et chiffres, un bureau, un ordinateur et un écran qui diffusait des photos, des cartes postales anciennes. Un dictaphone aussi, qui nous faisait entendre la voix d’un vieil homme, qu’on a tous pris pour un poilu, mais qui n’était autre que Christophe, avec une voix « trafiquée ». Nous avons aussi été sensibles aux effets de lumière qui  venaient renforcer l’illusion et nous donner l’impression d’être dans les tranchées.

Seul en scène, à notre hauteur et tout près de nous, Christophe nous a donc conté pendant une heure la première guerre mondiale en faisant revivre Monsieur Suteau, l'arrière grand-père de Zouliha, qui a été « poilu ». C'est son arrière-petit-fils (interprété par Christophe donc) qui nous raconte les événements se rapportant à cette guerre, de façon chronologique. Pendant la représentation, il montre des documents officiels de l'armée, des photos,  des objets qui ont réellement appartenu à l'arrière grand-père de Zouliha, comme par exemple des obus sculptés !

C'était un spectacle émouvant et très intéressant à plus d’un titre car nous avons pu voir comment travaillaient nos metteurs en scène, de la création à l’interprétation. A la fin de la représentation, nous avons pu poser des questions et Christophe a retracé la genèse de la pièce, du travail de collectage de Zouliha jusqu’à la première représentation, en passant par l’écriture, les choix de mise en scène et la mémorisation d’un texte copieux.

Merci au théâtre du Totem pour ce très beau spectacle !

Premiers pas sur la scène du quai des rêves, par Camille

théâtre en résidence; lycée henri avril; première l,enfermement

Ce jeudi 10 Mars 2016, nous avons pour la première fois pénétré dans l'antre du Quai des Rêves an tant que « comédiens » ! Ce fut pour nous l'occasion de découvrir ce lieu de spectacle et de culture qui se doit de résister dans ces temps obscurs. Nous avons donc déambulé entre les loges, les gradins, les coulisses et la scène et fait la connaissance de l'équipe technique du quai des rêves qui nous accompagnera dans notre projet.

Notre journée a commencé par des exercices de concentration en écoutant notre respiration, puis des exercices de diction, de décontraction et d'étirements. Puis toujours en cercle sur la scène, nous avons dit quelques textes de groupe comme « L'enfer-me-ment ». Christophe et Zouliha nous ont ensuite expliqué le programme de la journée : le matin consacré à la mise en place de notre prestation au festival « pas sage » et l'après-midi chaque groupe travaille et met en scène les différentes scènes du spectacle du 1er Avril.

Nous avons donc commencé par enchaîner les textes de groupe pour « pas sages », la difficulté étant de mémoriser des placements et enchaînements de textes qui ne seront pas les mêmes que lors du spectacle complet. Nous avons aussi placé, déplacé, et replacé les grilles qui nous serviront de décor pour créer différentes « images » ou « plans », en essayant de bien nous coordonner, de tenir compte de la musique, des vidéos. Quelques petites pauses de temps en temps pour prendre en notes des différentes directives de la part de Zouliha ou de Christophe, les entrées et sorties, les changements de décor et la matinée a filé très vite. Le midi, passage prioritaire au self, privilège de la vie « d'artiste » !

L’après-midi, nous avons donc répartis la classe en deux groupes pour répéter nos scènes respectives : le groupe de Christophe a travaillé sur le plateau, tandis que le groupe de Zouliha a utilisé la salle Duncan. Chacun a pu proposer des idées de jeu, de mise en scène et tester la mémorisation des textes.

C'est donc ainsi que s’est déroulée notre première journée qui fut un avant-goût de notre semaine de résidence (et je pense que nous avons tous hâte d'y être !),  tout cela dans une bonne ambiance. Nous avons été  accompagnés de quelques airs de guitare par Pauline et immortalisés par les photos et vidéos de Mme Guilloteau ! Ce fut une super première expérience de la scène!

09/03/2016

Le Tour Complet du Cœur de Gilles Cailleau, par Liza

le tour complet du coeur; Gilles Cailleau; Quai des rêves; Lamballe; Lycée Henri Avril

Au premier abord, quand nous sommes arrivés, élèves de la classe de première L, nous étions très curieux et, il faut le dire, un petit peu surpris. A côté du plan d'eau de Lamballe, Gilles Cailleau a installé sa caravane, dans laquelle il vit, sa roulotte et son chapiteau. Nous sommes entrés dans ce dernier où il régnait une chaleur rassurante. Gilles a une présence incroyable et nous a fait rire dès les premières minutes du spectacle. Inventant l'histoire d'une famille (qui ressemble presque à toutes les familles, nous pouvions donc nous y retrouver) qui joue elle-même ce spectacle sous un chapiteau, il nous a plongés dans les multiples pièces de Shakespeare. D'un bout à l'autre, la quarantaine de personnes assises sur les bancs de bois a ressenti une grande palette d'émotions. Gilles Cailleau a réussi à nous faire connaître les pièces de théâtre les plus méconnues de William Shakespeare tout en nous apportant de la bonne humeur grâce à une diversité d'actions presque magiques. Le public a beaucoup participé puisque certaines personnes, élèves ou professeurs, ont incarné des personnages. Nous retiendrons particulièrement le rôle de Roméo joué naturellement par Mathis, qui, malgré le scénario  tragique de Roméo et Juliette, a fait couler des larmes d'hilarité sur nos joues. Le comédien a su rebondir sur nos réactions et improviser par rapport aux réponses que nous apportions à ses questions insolites. Mais pour qu'on vous les pose, il vous faudra faire un petit tour complet du coeur.

 Grâce à son interactivité avec le public, son grand talent de comédien et son humour sans égal, il nous a régalés pendant plus de trois heures de voyage dans l’univers de Shakespeare ! Un énorme merci à lui.

Conférence de Gilles Cailleau sur la Commedia dell'arte, par Léna

commedia dell arte; gilles cailleau; quai des rêves; lycée henri
« Commedia dell’arte ». Ce nom peut vous être familier, légèrement connu, voire inconnu. Un nom que l’on entend pendant des cours de français, ou parfois dans des conversations, qu’on lit dans des livres, lorsqu’il s’agit d’un certain sujet : le théâtre. Mais que traduit cette appellation ?

Pour en savoir plus, nous avons assisté à une conférence de Gilles Cailleau ce mercredi 9 mars, au quai des rêves. Durant deux heures, il nous a expliqué ce qu’était la commedia dell’arte et ce que représentait le théâtre de masques pour lui. Ce fut un moment agréable, très intéressant et enrichissant. Cet acteur, que nous avons eu la chance de voir en représentation la semaine dernière, pour son spectacle « Le Tour complet du cœur », c’est-à-dire tout Shakespeare en trois heures » a su avec de l’humour et de la gestuelle, nous mettre dans le contexte de cette galerie de personnages en nous expliquant ses caractéristiques et son histoire.

Après une trêve de plusieurs siècles, le théâtre reprend vie avec la commedia dell’arte, qui naît  en Italie à la fin du moyen âge et au début de la renaissance. Une époque, où, dans ce pays, les 95% de la population était pauvre. Les gens gagnaient leur vie comme ils le pouvaient. Des artistes, comme des acrobates, cracheurs de feu, jongleurs, participaient aux carnavals et fonctionnaient sous la direction de marchands pour aider à vendre des produits. Certains de ces artistes se sont rencontrés, et ont décidé de former une troupe indépendante. Voilà comment ces compagnies de la commedia dell’arte se sont créées. Au lieu de faire des numéros de jonglages ou autres, elles ont décidé tout d’abord de jouer des histoires, afin de créer chez le spectateur un désir de savoir la suite, ce qui les obligeait à rester regarder et parfois leur donner de l’argent.

Dans la commedia dell’arte, le jeu du corps prime sur le reste ; le corps doit être dans l’alignement du masque, qui définit le personnage. Les acteurs s’exprimaient souvent en gromelot, une suite d’onomatopées qui permettait de néanmoins donner du sens, afin de rendre le spectacle accessible à plus de personnes, car il y avait à cette époque, beaucoup de langues en Italie. Et surtout, ces troupes utilisaient des masques. Chaque acteur adoptait un personnage en lui attribuant des caractères en fonction de son rôle dans la société. Les personnages joués se divisaient en deux groupes : les riches et les pauvres. Ceux qui ont le pouvoir et les opprimés. Pour nous faire comprendre ce qui caractérise ces types, Gilles s’est muni de masques et nous a mimé certains de ces personnages. Si l’on retrouve les mêmes noms qui correspondent à des types, on observe toutefois des variantes, des nuances dans leur caractère. Il nous a ainsi présenté plusieurs de ces types, avec leurs variantes, en improvisant à chaque fois une situation. Les « zannis » comme Arlequin ou Pagliaccio, les vieillards comme Pantalone ou el docttore, les soldats, comme Matamore, ils ont tous défilé sous nos yeux pour notre plus grand plaisir !

Per concludere, una presentazione molto efficiente e arrichente.