Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/03/2016

Conférence de Gilles Cailleau sur la Commedia dell'arte, par Léna

commedia dell arte; gilles cailleau; quai des rêves; lycée henri
« Commedia dell’arte ». Ce nom peut vous être familier, légèrement connu, voire inconnu. Un nom que l’on entend pendant des cours de français, ou parfois dans des conversations, qu’on lit dans des livres, lorsqu’il s’agit d’un certain sujet : le théâtre. Mais que traduit cette appellation ?

Pour en savoir plus, nous avons assisté à une conférence de Gilles Cailleau ce mercredi 9 mars, au quai des rêves. Durant deux heures, il nous a expliqué ce qu’était la commedia dell’arte et ce que représentait le théâtre de masques pour lui. Ce fut un moment agréable, très intéressant et enrichissant. Cet acteur, que nous avons eu la chance de voir en représentation la semaine dernière, pour son spectacle « Le Tour complet du cœur », c’est-à-dire tout Shakespeare en trois heures » a su avec de l’humour et de la gestuelle, nous mettre dans le contexte de cette galerie de personnages en nous expliquant ses caractéristiques et son histoire.

Après une trêve de plusieurs siècles, le théâtre reprend vie avec la commedia dell’arte, qui naît  en Italie à la fin du moyen âge et au début de la renaissance. Une époque, où, dans ce pays, les 95% de la population était pauvre. Les gens gagnaient leur vie comme ils le pouvaient. Des artistes, comme des acrobates, cracheurs de feu, jongleurs, participaient aux carnavals et fonctionnaient sous la direction de marchands pour aider à vendre des produits. Certains de ces artistes se sont rencontrés, et ont décidé de former une troupe indépendante. Voilà comment ces compagnies de la commedia dell’arte se sont créées. Au lieu de faire des numéros de jonglages ou autres, elles ont décidé tout d’abord de jouer des histoires, afin de créer chez le spectateur un désir de savoir la suite, ce qui les obligeait à rester regarder et parfois leur donner de l’argent.

Dans la commedia dell’arte, le jeu du corps prime sur le reste ; le corps doit être dans l’alignement du masque, qui définit le personnage. Les acteurs s’exprimaient souvent en gromelot, une suite d’onomatopées qui permettait de néanmoins donner du sens, afin de rendre le spectacle accessible à plus de personnes, car il y avait à cette époque, beaucoup de langues en Italie. Et surtout, ces troupes utilisaient des masques. Chaque acteur adoptait un personnage en lui attribuant des caractères en fonction de son rôle dans la société. Les personnages joués se divisaient en deux groupes : les riches et les pauvres. Ceux qui ont le pouvoir et les opprimés. Pour nous faire comprendre ce qui caractérise ces types, Gilles s’est muni de masques et nous a mimé certains de ces personnages. Si l’on retrouve les mêmes noms qui correspondent à des types, on observe toutefois des variantes, des nuances dans leur caractère. Il nous a ainsi présenté plusieurs de ces types, avec leurs variantes, en improvisant à chaque fois une situation. Les « zannis » comme Arlequin ou Pagliaccio, les vieillards comme Pantalone ou el docttore, les soldats, comme Matamore, ils ont tous défilé sous nos yeux pour notre plus grand plaisir !

Per concludere, una presentazione molto efficiente e arrichente.

Les commentaires sont fermés.