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02/01/2014

Un premier training avec Zouliha, par Kévin

Ce mardi 10 Décembre, Christophe et Zouliha sont venus nous voir pour la seconde fois. La dernière fois, ils étaient venus pour nous rencontrer et prendre quelques renseignements. Mais aujourd’hui, c’est une toute autre affaire, c’est notre première séance de théâtre à proprement parler ! Cette première étape vers la pièce qui sera présentée le 4 Avril au quai des rêves s’est déroulée en trois temps de 13h30 à 17h00. En effet, pour commencer, nous nous asseyons en cercle pour discuter. CIMG02288-20131210-1500.jpghristophe et Zouliha nous donnent la trame de la pièce que je ne divulguerai pas sur le blog car c’est classé secret défense et cela doit rester une surprise !!! Nous constatons qu’ils comptent sur nous pour dévoiler nos dons de chanteurs et musiciens après avoir entendu la longue liste des chansons à interpréter! Pour le second temps de l’après-midi, nous nous séparons en deux groupes que madame Guilloteau nous avait donnés la veille. Ainsi, nous entrons dans le vif du sujet en commençant par quelques exercices de scène. En effet, le premier nécessite une extrême concentration, un investissement de chaque partie de notre corps, un sens du rythme et un bon équilibre pour procéder au contrôle de la respiration. Cela se poursuit par un exercice de projection de la voix, qui se déroule de la manière suivante : nous devons dans un premier temps aller vers le centre du cercle et faire une brève présentation de nous-même en disant notre prénom, une chose que nous aimons et une chose que nous détestons. Par la suite, nous devons aller chercher un camarade et le présenter à l’assemblée et tant pis si la mémoire fait défaut, il faut inventer quelque chose pour répondre à l’exercice ! L’exercice suivant nous demande un sens du rythme car il s’agit de chanter son prénom sur la pulsation de Zouliha ! Et là encore, notre mémoire est sollicitée car il nous faut rechanter les prénoms du groupe de la même manière ! Maintenant, vient le tour de la concentration, de la retraite intérieure, de l’harmonie de groupe et du déplacement. Ainsi, nous devons nous mettre par deux et toucher tour à tour un membre du corps de notre partenaire. Après trois changements successifs, nous conservons finalement notre coéquipier et un exercice de confiance en l’autre se met en place car un des deux doit guider le binôme à travers la salle en prenant bien garde de ne pas percuter un autre couple ! Après ce « rapprochement géographique » comme dirait notre professeur de physique chimie, nous revenons à un exercice tout autre, plus récréatif tout en restant instructif. Zouliha bat la mesure et nous marchons sur sa pulsation. A l’annonce de « pierre » « statue » ou « (je ne me rappelle plus le troisième mot… complétez s’il vous plaît) » nous nous roulons en boule, faisons la statue de pierre plus ou moins rigolote ou  le mouvement qui consiste à secouer vous le bas des reins, comme dans la célèbre danse des canards ! Suite à ce jeu de rythme, une petite pause nous est accordée pour enchaîner avec un troisième temps en classe entière. Là, il est question du titre de la pièce qui après plusieurs contestations et un vote démocratique est enfin choisi. Notre pièce s’intitule donc : Du Vian dans les tympans ! Nous choisissons Léna et Havena pour la confection de l’affiche et nous finissons notre réunion par un semblant de début de chorale. Bien entendu, les titres sont tous de Boris Vian et des heures de travail vocal nous attendent. Ainsi, cet après-midi s’achève en chanson et nous disons au revoir à nos deux metteurs en scène ! La prochaine fois, les textes seront distribués et la pièce pourra commencer à être travaillée !!

Une première approche du jeu théâtral avec Christophe, par Lisa

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C'est mardi 10 décembre 2013 que nous retrouvons avec impatience Christophe et Zouliha pour les premiers entraînements. Dans un premier temps en classe entière pour une présentation générale de la trame du spectacle et des thèmes retenus, nous nous divisons très rapidement en deux groupes. La moitié de la classe est restée avec Zouliha tandis que l'autre est allée avec Christophe, ce qui fut mon cas. Nous avons démarré la séance en nous présentant à tour de rôle et en annonçant ce que nous aimions et détestions le plus, histoire de se connaître davantage mais de manière assez comique et décalée : "Bonjour, je m'appelle Lisa. J'aime beaucoup parler anglais mais s’il y a une chose dont j'ai horreur c'est bien les araignées!". Par la suite, nous avons tenté de nous contenir et de parvenir à ne pas rigoler nerveusement en choisissant de présenter de la même manière une personne de la classe. Inutile de préciser que ce fut assez difficile pour certain(e)s sans citer de noms! Nous enchaînons avec des exercices de concentration sur la parole de chacun puis de haussement de voix, exercice que tout le monde réussit haut la main, même pour les personnes habituellement plus timides et réservées qui nous ont tous bluffés. Lors de la pause, nous nous précipitons pour mettre en commun nos "aventures" avec l'autre groupe. 

Plus tard, nous nous retrouvons en classe entière pour décider du titre du spectacle, de l’affiche et commencer à préparer les textes de groupes. C’est ainsi que nous chantons pour la première fois ensemble quelques chansons de Boris Vian ("Du vent dans nos crânes" et "On n'est pas là pour se faire engueuler") et faisons un entraînement de lecture chorale de l’avant propos de L’Ecume des jours :

Dans la vie, l’essentiel est de porter sur tout des jugements a priori. Il apparaît en effet que les masses ont tort, et les individus toujours raison. Il faut se garder d’en déduire des règles de conduite: elles ne doivent pas avoir besoin d’être formulées pour qu’n le suive. Il y a seulement deux choses: c’est l’amour, de toutes les façons, avec des jolies filles, et la musique de La nouvelle New Orléans ou de Duke Ellington. Le reste devrait disparaître, car le reste est laid, et les quelques pages de démonstration qui suivent tient toute leur force du fait que l’histoire est entièrement vraie, puisque je l’ai imaginée d’un bout à l’autre. Sa réalisation matérielle proprement dite consiste essentiellement en une projection de la réalité, en atmosphère biaise et chauffée, sur un plan de référence irrégulièrement ondulé et présentant de la distorsion. On le voit, c’est un procédé avouable, s’il en fut.

 

Nous ressortons de cet après-midi soudés et déjà impatients d'être à la prochaine séance. Merci à Christophe et Zouliha qui nous ont en si peu de temps permis de prendre un minimum confiance en nous et en nos camarades.