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02/01/2014

Une première approche du jeu théâtral avec Christophe, par Lisa

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C'est mardi 10 décembre 2013 que nous retrouvons avec impatience Christophe et Zouliha pour les premiers entraînements. Dans un premier temps en classe entière pour une présentation générale de la trame du spectacle et des thèmes retenus, nous nous divisons très rapidement en deux groupes. La moitié de la classe est restée avec Zouliha tandis que l'autre est allée avec Christophe, ce qui fut mon cas. Nous avons démarré la séance en nous présentant à tour de rôle et en annonçant ce que nous aimions et détestions le plus, histoire de se connaître davantage mais de manière assez comique et décalée : "Bonjour, je m'appelle Lisa. J'aime beaucoup parler anglais mais s’il y a une chose dont j'ai horreur c'est bien les araignées!". Par la suite, nous avons tenté de nous contenir et de parvenir à ne pas rigoler nerveusement en choisissant de présenter de la même manière une personne de la classe. Inutile de préciser que ce fut assez difficile pour certain(e)s sans citer de noms! Nous enchaînons avec des exercices de concentration sur la parole de chacun puis de haussement de voix, exercice que tout le monde réussit haut la main, même pour les personnes habituellement plus timides et réservées qui nous ont tous bluffés. Lors de la pause, nous nous précipitons pour mettre en commun nos "aventures" avec l'autre groupe. 

Plus tard, nous nous retrouvons en classe entière pour décider du titre du spectacle, de l’affiche et commencer à préparer les textes de groupes. C’est ainsi que nous chantons pour la première fois ensemble quelques chansons de Boris Vian ("Du vent dans nos crânes" et "On n'est pas là pour se faire engueuler") et faisons un entraînement de lecture chorale de l’avant propos de L’Ecume des jours :

Dans la vie, l’essentiel est de porter sur tout des jugements a priori. Il apparaît en effet que les masses ont tort, et les individus toujours raison. Il faut se garder d’en déduire des règles de conduite: elles ne doivent pas avoir besoin d’être formulées pour qu’n le suive. Il y a seulement deux choses: c’est l’amour, de toutes les façons, avec des jolies filles, et la musique de La nouvelle New Orléans ou de Duke Ellington. Le reste devrait disparaître, car le reste est laid, et les quelques pages de démonstration qui suivent tient toute leur force du fait que l’histoire est entièrement vraie, puisque je l’ai imaginée d’un bout à l’autre. Sa réalisation matérielle proprement dite consiste essentiellement en une projection de la réalité, en atmosphère biaise et chauffée, sur un plan de référence irrégulièrement ondulé et présentant de la distorsion. On le voit, c’est un procédé avouable, s’il en fut.

 

Nous ressortons de cet après-midi soudés et déjà impatients d'être à la prochaine séance. Merci à Christophe et Zouliha qui nous ont en si peu de temps permis de prendre un minimum confiance en nous et en nos camarades.

 

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