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26/12/2015

Johnny Cash, Folsom prison blues

En 1968, après des années de dépendance à la drogue et à l'alcool, Johnny Cash parvient à décrocher. Son idée pour relancer sa carrière : enregistrer un album live dans un pénitencier de Californie. Personne - pas même Cash - ne peut alors imaginer que "At Folsom Prison" sera l'un de ses meilleurs albums, un testament qui, quarante ans après, résonne encore, débordant de révolte, d'humour et de sincérité.

 


 

00:32 Publié dans Bande-son | Lien permanent | Commentaires (0)

25/12/2015

Une soirée des fondus déchaînés autour de la prison, par Anna

Le jeudi 26 novembre 2015, dans le cadre de la journée nationale des prisons, l’association des Fondus déchaînés (association de cinéphiles à Saint-césar doit mourir.jpgBrieuc), a proposé deux films. Tout d’abord un court-métrage réalisé dans le cadre d’un atelier proposé à la maison d’arrêt de Saint Brieuc. C’est ainsi que quatre détenus ont tourné dans ce court-métrage de cinq minutes, intitulé « 9 mm2 ». Un des détenus jouait le rôle d’un surveillant et les trois autres jouaient des prisonniers qui élaboraient un plan pour aller voler de la nourriture dans la réserve. Le film s’est achevé par un rap sur la prison, écrit par un des détenus. On pouvait donc s’imaginer leurs conditions de vie au sein de la maison d’arrêt. Après la projection du film, un débat a eu lieu, avec l’intervention de la personne qui s’est occupée de cet atelier et d’un des détenus qui avait été libéré. Ainsi il a pu nous expliquer comment ce projet avait pris forme et quels avaient été les différents problèmes rencontrés au court de son élaboration.

Ensuite le film « Cesare deve morire » (César doit mourir) a été projeté. Ce film de Vittorio et Paolo Taviani a obtenu l’Ours d’Or au festival de Berlin en 2011. L’histoire se déroule dans un quartier de haute sécurité de la prison de Rebibbia, située dans la banlieue de Rome en Italie. Contrairement aux détenus de la maison d’arrêt de Saint Brieuc, ces prisonniers sont là pour de très longues peines pour des crimes tels que des trafics de drogue ou des implications dans la mafia. Tout comme à Saint Brieuc, des projets culturels sont mis en place. Ici c’est un projet de grande envergure qui est présenté aux prisonniers. En effet, il leur est proposé de jouer dans une pièce de théâtre qui n’est autre que « Jules César », pièce de William Shakespeare. C’est ainsi que les prisonniers sont invités à passer une audition pour obtenir un rôle. Une fois la distribution des rôles effectuée, les prisonniers choisis vont passer la majeure partie de leur temps à apprendre leurs rôles et les jouer au sein même de la prison. Ils sont bien sur aidés par un metteur en scène (Fabio Cavalli) qui va les accompagner dans l’interprétation de leurs rôles. Six mois après le début du projet, c’est le moment de la représentation et malheureusement du retour à la « vie normale ». Le film se finit sur cette très belle phrase d’un des prisonniers qui avait un des rôles principaux : « Depuis que j’ai connu l’art, cette cellule est devenue une prison. ». Après cette nouvelle projection, un autre débat a eu lieu. Plusieurs personnes étaient présentes pour parler de leurs interventions à la maison d'arrêt de St Brieuc tels le directeur de la maison d'arrêt, des représentants de l'association des visiteurs de prisons, Alain Le Flohic qui est l'ancien documentaliste de notre lycée et qui fait depuis plusieurs années maintenant, des lectures en prison. Il y avait également un représentant des différents cultes en prison et des intervenants qui proposent des activités au sein de la maison d'arrêt, comme par exemple Christophe et Zouliha, nos deux metteurs en scènes qui ont parlé de leur activité théâtre.

15/12/2015

Quand le théâtre s'invite en prison...

Tandis que la classe de 1 ère L finalise l'écriture du spectacle sur le thème de l'enfermement, nos metteurs en scène, Christophe Duffay et Zouliha Magri, du Théâtre du Totem, interviennent à la maison d'arrêt pour des ateliers d'écriture et de théâtre avec les détenus...

01/12/2015

Une expérience qui va nous rapprocher, Faustine pour le groupe de Zouliha

lycée  henri avril; théâtre du totem; lamballe

Ce 23 novembre, il s'est passé quelque chose d'à peine croyable, d'inimaginable : on était heureux d'être Lundi! En effet, entre neuf heures et midi, nous avons fait "du training-théâtre" avec nos metteurs en scène, Christophe et Zouliha. Tenue confortable et bonne humeur au programme pour des exercices faisant autant travailler le corps que l’esprit.  La classe a été divisée en deux groupes. Personnellement j'étais dans le groupe de  Zouliha où nous avons travaillé avec énergie et concentration, tout en riant de bon cœur lors de certains jeux d’interprétation. Au départ, nous avons échangé nos groupes pendant quelques minutes, afin que nos metteurs en scène nous connaissent tous. Nous nous sommes donc retrouvés avec Christophe pour nous présenter, grâce à notre nom, mais également grâce à notre "totem", un signe qui nous représente, et il faut dire qu'on a été surpris par quelques choix! Après avoir fait connaissance avec Christophe, les plus timides étaient bien détendus et nous étions tous prêts à rejoindre nos groupes respectifs.Avec Zouliha, on a fait plusieurs exercices qui nous ont permis de nous désinhiber et d’affronter le regard de l’autre. Par exemple, nous devions articuler et jouer les phrases suivantes : "Si cela se sait, ces soirs seront sans succès/ Trois petites truites cuites, trois petites truites crues" selon diverses tonalités : à la manière d’une aristocrate, d’une vieille femme rustique etc... Des exercices sollicitant davantage le corps nous ont été proposés,  comme celui consistant à faire semblant de peindre au rythme d'une musique qui en changeait souvent. Nous avons aussi travaillé sur l’occupation de l’espace, devant tour à tour chef de chœur d’un groupe mobile.De l’extérieur, un observateur non averti aurait pu nous trouver ridicules, mais loin de là, réellement. En effet, les élèves les plus réservés se sont totalement lâchés, découvrant des facettes de leur personnalité que l'on ne connaissait pas forcément. A un moment, il fallait, par binôme, se fixer droit dans les yeux à une distance très proche, et ceci tout en marchant, guider l’autre par le regard puis se laisser guider. Au départ c'était vraiment très gênant, mais au fur et à mesure, on a senti que la confiance s'établissait ; on était de plus en plus à l'aise, connectés à l’autre, en cohésion avec le groupe. J'ai vraiment hâte de repasser un moment comme celui-là, à exécuter des exercices étonnants qui nous permettent de travailler notre voix, notre respiration, notre articulation et de nous affirmer face à toute la classe. C'est à la fin de cette matinée de training théâtral que j'ai enfin compris que ce Madame Guilloteau et les Terminales L nous ont tant expliqué : cette expérience va rapprocher les élèves, créer des liens entre des personnes qui se parlaient peu. Déjà notre classe est très soudée, alors j'ai hâte de voir à quel point notre expérience d’apprenti-comédiens va nous faire évoluer, personnellement et collectivement...........................................................