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13/04/2015

« Au plus fort de l’orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer », par Nolwen

 

acharnés; théatre en résidence; René Char; lycée Henri avril; théâtre du totem, première L

Jeudi 9 avril 2015. Nous avions rendez-vous à 9 heures pour le troisième jour de répétition avant le spectacle, en salle Méheut au lycée, cette fois-ci.

Comme à notre habitude, nous nous sommes mis en cercle afin de nous donner de l’énergie et de nous concentrer. Les répétitions ont commencé par la scène finale où les manifestants essayent de rentrer dans l’usine de cosmétiques ; nous étions toujours en cercle et le but était de dire le plus fort et le plus juste nos répliques afin de s’échauffer la voix et de rentrer dans le vif du sujet.

Nous avons tout de suite enchaîné avec les textes de groupe : «de moments en moments», « je n’écrirai pas de poème d’acquiescement » et « les yeux seuls sont encore capa
bles de pousser un cri », en y mettant la juste attention et en étant le plus révolté possible, tout cela dans une parfaite synchronisation.

Une fois dans la peau de résistants, nous avons chanté « Ay Carmela » puis nous avons poursuivi par nos aphorismes. Le temps fort de cette journée étant de déclamer nos aphorismes dans différents endroits du lycée, nous avons donc répété encore et encore haut et fort les aphorismes choisis afin d’être prêts.

Vers 11 heures, nos groupes respectifs ont été répartis dans 2 salles différentes pour retravailler nos scènes commencées au Quai des rêves. Dans le groupe de Zouliha, nous avons filé les scènes en enlevant ce qui n’allait pas et en rajoutant des répliques qui sonnaient plus juste pour certains personnages. Nous avons exclusivement travaillé la partie où les futurs manifestants vont trouver les poissons morts, cette scène est la première du spectacle et c’est donc la plus déterminante.

Avant de faire une pause, nous avons terminé par un slam sur le poème « Argument » qui clôture la première partie. Après le déjeuner, nous nous sommes retrouvés devant la salle des professeurs  que nous avons investie en déclamant nos aphorismes à tour de rôle. Une occasion de nous confronter au public, les professeurs en l’occurrence, très agréablement surpris. Nous avons renouvelé l’opération dans l’escalier puis dans la classe de Monsieur Lozac’h. Une expérience qui nous a aussi permis de gérer et dépasser le stress.

Après ce florilège d’aphorismes, nous nous sommes réunis pour faire le point sur les costumes à emporter après les vacances, pour la semaine en résidence. Mme Guilloteau et Mme Dabchy nous ont montré les affiches finalisées du spectacle. Elles nous les ont distribuées pour que nous puissions les afficher un peu partout dans nos communes.

La mise au point terminée, nous nous sommes encore séparés en deux groupes pour continuer les répétitions, améliorer le jeu. Elles étaient plus intimes car seuls ceux qui parlaient dans les scènes étaient présents, les autres pouvaient aller dans le couloir faire des italiennes ou répéter jusqu’à ce que vienne leur tour. Nous avons fonctionné ainsi une bonne moitié de l’après-midi pour ensuite recommencer depuis le début avec tout le monde, sans interruption, c’est-à-dire sous la forme d’un filage.

 

La journée est passée très vite ! Il nous faut encore réviser nos textes pendant les vacances, les entretenir.  La rentrée s’annonce des plus réjouissantes puisque nous entamerons enfin cette fameuse semaine en résidence ! Le spectacle approche  à grands pas !

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